Cercle Des Gardiens
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Les débuts de la compagnie
Thooroon : l'exilé EmptyMar 27 Oct - 19:02 par Admin : Jéricho Kinéas
Salutations, tu viens de faire ton premier pas dans notre ordre. Ouvre donc la porte du savoir et découvre l'Histoire qui a fondée le monde tel que tu le vois.

L'Histoire du Cercle des Gardiens restera gravée dans la pierre pour des siècles. Ses Gardiens ont donné ce qu'ils avaient de plus précieux pour protéger Eorzea : leur vie. Mais laissez-moi vous expliquer comment tout a …

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 Thooroon : l'exilé

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AuteurMessage
Thooroon

Thooroon


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MessageSujet: Thooroon : l'exilé   Thooroon : l'exilé EmptyLun 9 Nov - 15:06

Thooroon est le nom que m'ont donné les Eorzéens à mon arrivée; c'est un dérivé de mon vrai nom, et un premier rempart contre ceux qui pourraient me suivre.

Je suis un Avagnar, un membre du clan le plus sanguinaire et le plus vindicatif des steppes d'Othard. Les miens ont été vaincus il y a longtemps par un adversaire plus nombreux et plus puissant, mais pourtant moins martial; les Adarkim. Les survivants du clan se promirent de prendre leur vengeance un jour, et de massacrer les Adarkim de l'intérieur, un jour, en commençant par tous ceux qu'ils estimaient faibles: civils, enfants, vieillards...

Contraints de baisser la tête et d'intégrer, honnis, les rangs de leur ennemi, les guerriers Avagnar ont tu leur rancœur pendant des années, élevant leurs enfants dans le culte de la violence et de la force brute, les privant d'amitié avec les Adarkim de souche, pour n'autoriser que les amitiés et amourettes entre Avagnar. La pureté du sang, la perpétuation de la race, tout ça...

Je suis l'un de ces enfants de vaincus. Ma mère a eu cinq enfants, et chacun de nous a dû passer toutes les heures de loisirs disponibles à améliorer sa maîtrise des armes. Pour mon neuvième anniversaire, mon cadeau fut un énorme auroch, que je devais tuer et dépecer, seul avec la lame à feuille de laurier que j'avais reçu en cadeau de naissance. Quand mon père, après m'avoir toujours traité comme une arme en formation, me révéla nos origines, et la lutte pour laquelle il m'avait façonné, j'ai décidé de m'enfuir. J'avais 17 ans, et devais passer le mois suivant mon épreuve initiatique.

Aux yeux de mon clan, je suis un parjure, un apostat, un traitre; et un enfant. Je n'ai pas les marques de l'âge adulte. Les Adarkim traquent les Avagnar en fuite; et les Avagnar me traquent, moi. Les Xael Ra sont donc rarement mes amis...

A cause de ce passé troublé, je déteste la violence et la mort, et je pense sincèrement que prôner la paix avec une épée à la main est le meilleur moyen d'entretenir la guerre. J'ai décidé de faire autre chose de ma vie que perpétuer ce cycle de mort, et j'ai pris la route de l'ouest, jusqu'à Ul'Dah. J'y ai rencontré, à mon arrivée, une jeune Miqo'te qui aidait les orphelins des rues à retrouver espoir, et j'ai appris avec elle une autre langue, celle de l'altruisme. Bien que moi-même apatride et sans le sou, je confectionnais de petits jouets en bois pour eux, et des cabanes où s'abriter. Les menuisiers de la ville acceptèrent de me prendre en apprentissage pour me permettre de me nourrir, et d'apprendre les rudiments du métier.

Mais, il faut le reconnaître, Ul'Dah n'est pas le lieu idéal pour apprendre à travailler le bois. Je fis ainsi assez rapidement la route jusqu'à Gridania, pour approvisionner la ville en bois digne de ce nom; puis jusqu'à Limsa Lominsa, où ce bois trouve son destin suprême: la coque des magnifiques nefs de guerre du Maelstrom.

Je passais deux ans pleins de cette vie, et  réussis finalement à m'installer dans un confort relatif. L'argent se faisait plus facile, je m'exprimais dans un langage un peu littéraire, mais compréhensible, et les gens commencèrent à me demander si je comptais m'établir, où j'habitais, et toutes ces questions à base de posséder la terre et la pierre.

Itinérant depuis toujours, j'aime la route, le chemin et les lieues parcourues, plus que la destination et le havre de repos. Lorsque l'heure du choix sonna entre une belle boutique opulente et des bottes de cuir élimées, je n'hésitais pas longtemps. J'aime l'aridité du Thanalan, la fraîcheur de Sombrelinceul, les neiges du Nord et les îles éparpillées autour de Limsa Lominsa; pourquoi choisir, pourquoi renoncer à certains endroits pour en coloniser d'autres?

Mais en Eorzéa, toutes les routes, tous les lieux, chantent le même chant: celui du traumatisme du Fléau qui avait eu lieu peu avant mon arrivée (et dont je n'avais jamais entendu parler avant Ul'Dah), de la pauvreté et du désespoir. J'ai passé deux ans supplémentaires sur les routes à réparer cent choses et ramener l'espoir comme je le pouvais à mille égarés. Mais outre la séquelle du Fléau, les gens souffraient de nouvelles menaces, et ceux prêts à se lever pour les éradiquer étaient rares, souvent incompétents, mais plus souvent encore vénaux.

Lors d'un de mes voyages, je passais par la cité d'Ishgard. Ces tours qui défient le ciel me firent un effet que je n'avais jamais connu jusqu'alors: j'étais chez moi dans cet endroit inconnu. A mon arrivée, une nuée de dragons survolait la ville, et je rencontrais mon destin; les Chevaliers Dragons prirent leur envol du haut des murailles. Ma décision était prise; j'abandonnais mon convoi, et passait une année en tant qu'Ecuyer chez eux, à apprendre à manier l'hast, l'arme de mes ancêtres, avec la virtuosité des "piqueurs de nuage", comme ils sont familièrement appelés. Car chez eux, l'arme est un outil pour protéger, pas pour détruire. Celui qui est blessé est un frère de qui l'on prend soin, et non un faible à abandonner et à condamner pour son incompétence.

Me voilà, aujourd'hui, devant vous, revenu à mon itinérance, pour forger mon savoir au feu de l'adversité, et pour m'interposer, par l'hast ou par la scie, contre les dangers qui menacent les paisibles habitants de ces contrées merveilleuses. Je ne suis pas un héros, pas un grand homme, pas un parangon de vertu. Si vous cherchez un mot qui qualifie qui je suis, au fond, il n'y en a qu'un: tueur. Je sais tuer, des arbres ou des créatures, et rendre ces morts utiles. Voilà mon seul talent.
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